Publié le 22 septembre 2020 Mis à jour le 22 septembre 2020
La sénescence cellulaire se caractérise par un arrêt irréversible de la prolifération. Elle est considérée comme une barrière anti-cancer majeure puisqu’elle limite la division de cellules qui ont perdu les mécanismes contrôlant leur prolifération. La sénescence s’accompagne de nombreux changements au sein des cellules et notamment de la mise en place d’un programme d’expression génique spécifique. Celui-ci implique notamment l’activation de gènes essentiels à l’arrêt de la prolifération. Les mécanismes moléculaires à la base de cette activation ne sont pas tous connus. Les scientifiques du Laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire du contrôle de la prolifération (LBCMCP/CBI, CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier) montrent l’implication d’isoformes circulaires d’un long ARN non codant dans l’activation de ces gènes essentiels à l’arrêt stable de la prolifération. Ces travaux sont publiés dans la revue RNA Biology.

Voir l'article original en ligne sur le site de l’Institut des sciences biologiques du CNRS.