Publié le 17 novembre 2020 Mis à jour le 17 novembre 2020

Les feux de forêt représentent à la fois une cause et une conséquence du changement climatique. Entre juin et octobre, les feux de biomasse anthropiques dans la région de l’Afrique centrale émettent dans l’atmosphère de grandes quantités d’aérosols de brûlis. Contrairement aux aérosols sulfatés, ces particules ont la particularité d’absorber le rayonnement solaire et ainsi la capacité de modifier le bilan radiatif, mais également les propriétés thermodynamiques de la troposphère et des nuages, la dynamique atmosphérique et plus largement le cycle hydrologique. Néanmoins, tous ces impacts restent actuellement très incertains.

Pour aborder ces questions, une équipe franco-américaine composée de scientifiques du Centre national de recherches météorologiques (CNRM - CNRS, Météo France) et du Laboratoire d'aérologie (LA/OMP - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier) a mis en place une étude originale utilisant deux modèles de climat régionaux (ALADIN et RegCM) et les observations spatiales des instruments MODIS et POLDER, pour effectuer des paires de simulations (sur la période 2000-2015) en intégrant ou non les aérosols de feux de biomasse et en faisant varier leurs propriétés d’absorption.

Voir l'article original sur le site de l'institut national des sciences de l'Univers du CNRS.