Publié le 1 juillet 2021 Mis à jour le 2 juillet 2021
Les risques sanitaires associés à l’utilisation de la faune sauvage en Afrique tropicale ont jusqu’à présent été appréhendés à travers le prisme des zoonoses propagées via la chasse et le commerce de la viande de brousse (ou gibier). Or, il existe en Afrique de l’Ouest un autre réseau commercial lié à l’utilisation de la faune sauvage, tout aussi dynamique que celui de la viande de brousse, constitué par les marchés de dépouilles ou marchés de médecine traditionnelle. Ces marchés de dépouilles ont la particularité de présenter sur leurs étals un grand nombre d’animaux dont les tissus ont été fixés afin de les conserver sur un temps long. Une étude associant des chercheuses et chercheurs du laboratoire Evolution et diversité biologique (EDB - CNRS / Université Toulouse III - Paul Sabatier / IRD) et du Laboratoire d’écologie appliquée (Université d’Abomey-Calavi) vient de montrer qu’au Bénin, une transition récente vers des techniques modernes de conservation impliquant l’utilisation récurrente d’un pesticide et d’autres produits chimiques risque d’exposer les praticiennes, praticiens et les consommateurs à un risque sanitaire élevé. (...)

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