Publié le 1 octobre 2021 Mis à jour le 1 octobre 2021
Le mercure, gaz polluant provenant de la combustion du charbon et des activités minières, retombe vers l’océan où il s’accumule dans la chaine alimentaire marine, avec de graves conséquences pour l’alimentation et la santé humaine. Une nouvelle étude, publiée le 29 septembre 2021 dans Nature, montre que, contrairement aux hypothèses précédentes, le mercure n’est pas principalement apporté par les eaux de pluie mais que l’océan le « respire ». Ces travaux suggèrent également que les océans reçoivent moins de mercure atmosphérique qu’estimé précédemment, bien que cela ne présage pas, à l’heure actuelle, d’une diminution de la contamination des poissons. Dans le contexte de la Convention de Minamata sur le mercure, entrée en vigueur en 20172, des politiques de réduction des émissions de mercure sont élaborées, ce qui devrait avoir un impact direct sur le mercure dans les océans et dans nos assiettes. Ces travaux ont été menés par une équipe internationale impliquant des scientifiques du laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET/OMP - CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier/Cnes/IRD) et de l’Institut méditerranéen d'océanologie (CNRS/Aix-Marseille Université/IRD/Université de Toulon), et du laboratoire Environmental Geosciences de l'université de Bâle (Suisse).

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