Publié le 2 novembre 2021 Mis à jour le 3 novembre 2021
Au travers du soutien de la Région Occitanie, Toulouse Tech Transfer a organisé Doc d’Occitanie, un programme d’accompagnement pour les doctorantes et doctorants ou jeunes docteures et docteurs dont le sujet de thèse peut avoir un potentiel de valorisation économique pouvant conduire à un transfert vers une société existante ou à créer. Parmi les 3 lauréats de cette année, 2 sont doctorants à l’université.
 
  • Nina GAZAL

Laboratoire matériaux et durabilité des constructions (LMDC - Université Toulouse III – Paul Sabatier – INSA Toulouse)

Sujet de thèse : Développement d’un nouvel isolant à base de mycélium pour la construction. L’objectif est de développer un matériau isolant biosourcé, pour la construction, en utilisant le mycélium comme un liant naturel permettant de fixer un substrat. Le mycélium est la partie souterraine du champignon qui est capable de se nourrir et de croître rapidement par absorption des composés organiques qui composent le substrat. Le projet s’articule autour de trois axes :
  • la production d’échantillons,
  • la recherche d’une méthodologie pour associer un mycélium avec un substrat,
  • la caractérisation mécanique, physique et de durabilité des échantillons.
Comment est né le sujet de thèse ? : « C’est l’école des Beaux Arts de Toulouse qui souhaitait mettre en place des projets de design en utilisant le mycélium. S’étant heurtée à des problématiques de contaminations bactériennes / fongiques sur les matériaux, l’école a contacté le LRSV puis le LMDC pour obtenir de l’aide. »
 
  • Slaven BAJIC

Institut Clément Ader (ICA – Université Toulouse III – Paul Sabatier – CNRS – INSA Toulouse – ISAE-SUPAERO – IMT Mines Albi-Carmaux)

Sujet de thèse : Marquage moléculaire : application aux mesures de température dans les microflux de gaz. La technique de marquage moléculaire est basée sur le phénomène de luminescence : un gaz est ensemencé de molécules fluorescentes ou phosphorescentes qui émettent de la lumière lorsqu’elles sont activées par un laser. L’image obtenue à partir de la fluorescence ou de la phosphorescence est ensuite utilisée pour extraire les propriétés physiques de l’écoulement observé, comme la température ou la vitesse. L’objectif final est de développer, sur la base des résultats expérimentaux recueillis, un dispositif expérimental capable de mesurer simultanément la température et la vitesse de l’écoulement gazeux dans un micro-canal.

Comment est né le sujet de thèse ? : « Ce sujet de thèse est né de la nécessité de valider expérimentalement les modèles numériques et théoriques qui prédisent le comportement des flux gazeux à l’échelle microscopique. Actuellement, il n’existe aucune technique expérimentale capable d’y parvenir. »

Le troisième lauréat est Romain JAN du laboratoire DAEP – ISAE-SUPAERO.

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