Publié le 17 novembre 2020 Mis à jour le 17 novembre 2020
Le protoxyde d'azote (N2O) est un puissant gaz à effet de serre qui contribue en outre à la destruction de l’ozone stratosphérique. Il est émis par les sols à travers différents types de processus biologiques et physico-chimiques, dont les plus importants sont la nitrification et la dénitrification. En Afrique, les activités agricoles et la transformation d’écosystèmes naturels en surfaces cultivées sont en plein essor. Il est donc important de documenter cette zone du globe afin d’estimer l’impact de ces transformations sur les émissions de N2O dans un contexte de changement climatique global et de pression démographique croissante dans cette zone.

Une équipe internationale a étudié les émissions de N2O de deux sites aux caractéristiques contrastées : un site sahélien de prairies semi-arides au Sénégal et un site de parcelles cultivées en milieu tropical humide au Kenya.
Les laboratoires français impliqués sont le Laboratoire d’aérologie (LA/OMP), le laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET/OMP) et le Centre d’études spatiales de la biosphère (Cesbio/OMP).

Voir l'article original en ligne sur le site de l'Institut national des sciences de l'Univers du CNRS.