Nos autres actus scientifiques
- 3 juin 2025Des nourrissons de deux millions d’années redéfinissent l’histoire des premiers humainsGrâce à des fragments fossilisés de mâchoires de bébés datant de deux millions d’années, des scientifiques redessinent le début de l’histoire du genre humain. L’étude, menée par José Braga, professeur à l’Université de Toulouse au sein du Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse (CAGT – CNRS/Université de Toulouse) et Jacopo Moggi-Cecchi (Université de Florence), a été publiée le 3 juin dans Nature communications. Elle dévoile une diversité et une complexité à l’aube du genre Homo bien plus grandes qu’on ne le pensait.
- 2 juin 2025Un projet toulousain dédié à la lutte contre les virus émergents chez les femmes enceintes décroche un prestigieux financementLes flavivirus sont des virus émergents transmis par les insectes, mais certains, comme le virus Zika – l’un des plus menaçants – peuvent aussi se transmettre de la mère à l’enfant pendant la grossesse. Cécile Malnou, professeure à l’Université de Toulouse au sein de l’Institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires (Infinity, CNRS/Inserm/Université de Toulouse), coordonne un projet national pour lutter contre ces virus chez les femmes enceintes. Il vient d’obtenir un financement de l’Etat de plus d’un million d’euros.
- 20 mai 2025Quand les migrations passées des chevaux donnent des clefs pour préserver la biodiversité aujourd’huiLe cheval trouve son origine en Amérique du Nord, il y a environ quatre millions d’années. La baisse du niveau de la mer ayant créé des ponts terrestres entre les continents, il a pu se rendre jusqu’en Eurasie. Une équipe internationale de 57 chercheuses et chercheurs – dont 18 scientifiques autochtones des Nations Lakota, sqilxʷ (suknaqin/ Okanagan), Blackfoot, Dene’ (Athabascan) et Iñupiaq – révèle que de nombreux échanges intercontinentaux de population équine se sont produits. Ces migrations à double sens avaient encore lieu pendant la dernière période glaciaire, il y a entre 50 000 et 19 000 ans. En combinant des analyses génétiques et géochimiques de pointe sur des fossiles de chevaux avec des systèmes traditionnels de savoir scientifique autochtones, cette étude internationale dévoile les effets des changements climatiques sur les espèces de méga-herbivores durant le Pléistocène supérieur. L’étude, qui fait la couverture de Science le 15 mai, a été menée par des scientifiques du Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse (CAGT – CNRS/Université de Toulouse). Elle souligne l’importance de maintenir des corridors écologiques pour conserver la biodiversité et les formes de vie associées.