Nos autres actus scientifiques
- 9 septembre 2025WEM Cyber : Combler l'écart entre les genres et renforcer l'expertise en cybersécurité en EuropeDans un paysage numérique en rapide évolution, la cybersécurité est devenue une préoccupation majeure, aussi bien pour les citoyennes et citoyens que pour les organisations. En Europe, ce secteur est particulièrement inégalitaire : les femmes n’y représentent que 22 % des effectifs. L’Université de Toulouse a vu à l’issue d’une compétition très sélective le projet WEM Cyber lauréat dans le cadre du programme Horizon Europe. Projet collaboratif impliquant huit partenaires, il est à l’origine une initiative basée sur les travaux menés de longue date par Florence Sèdes, professeure au sein de l’Institut de recherche en informatique de Toulouse et lauréate en 2025 du prix « femmes cyberchercheuse » (european cyber women day). Parmi ses objectifs : renforcer l’expertise des femmes dans ce domaine et améliorer la résilience en cybersécurité de l’Europe.
- 9 septembre 2025L'intelligence artificielle améliore la rééducation vocale post-cancerAprès un cancer de la bouche ou de la gorge, les patients présentent souvent des difficultés à articuler les sons et à communiquer efficacement. Si l’articulation de la parole a fait l’objet de multiples recherches, la communication fonctionnelle – comment transmettre efficacement un message – reste encore peu étudiée. Une équipe de l’Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT, CNRS/Toulouse INP/UT Capitole/UT2J/Université de Toulouse) propose un nouveau modèle, notamment grâce à l’intelligence artificielle, afin d’ajuster la rééducation et la réadaptation des personnes en ciblant leurs besoins de communication concrets et quotidiens. Leurs résultats ont été publiés en août dans la revue International journal of language and communication disorders.
- 2 septembre 2025L’émergence de la monte à cheval : la modification génétique qui a tout changéLe cheval a bouleversé le cours de l’histoire humaine. Par sa vitesse, il a permis de franchir d’immenses distances en un temps record ; par sa puissance, il a inauguré une nouvelle ère dans l’art de la guerre, celle des chars attelés puis de la cavalerie. Ces dernières années, le séquençage de génomes anciens a considérablement enrichi notre compréhension de l’histoire du cheval, en identifiant les steppes des bassins du Don et de la Volga comme le berceau de sa domestication, au milieu du troisième millénaire avant notre ère. Pourtant, les modifications génétiques qui ont transformé le cheval sauvage en cet allié domestique formidable pour les humains restaient encore largement méconnue. Une nouvelle étude dirigée par Xuexue Liu et Ludovic Orlando au Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse (CAGT, CNRS/UT), publiée le 28 août dans la revue Science, révèle une mutation génétique déterminante dans l’émergence de la mobilité équestre.