Publié le 24 juin 2021 Mis à jour le 26 juin 2023
Êtes-vous plutôt de nature calme ou curieuse ? La prise en compte du tempérament des patientes et patients pour améliorer l’efficacité de certains traitements est une piste de la médecine personnalisée de demain. Pour la maladie de Parkinson à un stade avancé, la qualité de vie et l’autonomie des patientes et patients sont fortement dégradées. Les neuroscientifiques et les soignantes et soignants travaillent alors en commun sur des approches intégrant la personnalité à la prise en charge médicale pour améliorer leur bien-être après stimulation cérébrale.

Par Mathilde Boussac, doctorante de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier à Toulouse neuro imaging center (TONIC).
 
La maladie de Parkinson touche aujourd’hui plus de 200 000 personnes en France ce qui en fait la deuxième maladie neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer. Outre le tremblement, la complexité des symptômes en fait une maladie très individuelle. Pour les neurologues, chaque patient est un cas spécifique. Ainsi, même à un stade similaire de la maladie, l’expérience des neurologues leur permet de prévoir l’acceptation ou non des patients à des traitements technologiques avancés comme la stimulation cérébrale. L’objectif des neuroscientifiques est alors de trouver des facteurs objectifs prédictifs de réponse à ces traitements pour confirmer « l’intuition » des médecins et s’orienter vers la médecine personnalisée.

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