Publié le 18 mai 2020 Mis à jour le 18 mai 2020
Qui n’a pas fait des rêves farfelus voire psychédéliques après avoir éteint son réveil et s’être rendormi lourdement entre 6h et 7h du matin ? Plongeons au cœur du sommeil paradoxal avec Lionel Dahan, neuroscientifique toulousain pour comprendre cette phase de sommeil particulière. Celle qui héberge nos rêves les plus fous !

Par Yann Beuillé, Elsa Témoin Fabien et Aurélie Lopez. Article rédigé dans le cadre de l’atelier d’écriture du Master Culture et communication, parcours Médiations scientifiques, techniques et patrimoniales de l’Université Toulouse – Jean Jaurès, avec l’accompagnement pédagogique de Déborah Gay, docteure en sciences de l’information et de la communication.

Le sommeil paradoxal, défini en France dans les années 60 par le neuroscientifique Michel Jouvet est une découverte majeure pour les neurosciences. Pendant le sommeil paradoxal, l’individu dort profondément et ne peut presque pas bouger (atonie musculaire). Toute la moelle épinière qui commande les mouvements est court-circuitée. Seuls ses extrémités et ses yeux restent très actifs tout comme son cerveau qui est « à fond la caisse » rajoute Lionel Dahan, enseignant-chercheur en neurosciences à l’Université Toulouse III - Paul Sabatier, spécialiste en électrophysiologie au Centre de recherches en congnition animale (CRCA).

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