Publié le 18 avril 2023 Mis à jour le 18 avril 2023
Les thérapies antirétrovirales sont efficaces pour réduire la charge virale chez les patients infectés par le VIH-1, mais l'un des défis pour éradiquer complètement le virus reste l'élimination des réservoirs viraux. Les macrophages sont l’une des deux cibles principales du virus et constituent des réservoirs où le virus persiste. Comprendre comment ils sont infectés est donc essentiel. Dans une étude publiée dans The Journal of Cell Biology, des scientifiques de l'Institut de pharmacologie et biologie structurale (IPBS - CNRS/UT3) proposent que la fusion des macrophages avec des lymphocytes T infectés constitue le mode majeur d'infection des macrophages in vivo.

Les macrophages sont des cellules peu permissives à l’infection par du virus libre. Dans cette nouvelle publication, les scientifiques montrent que le mécanisme de fusion des macrophages avec les lymphocytes T infectés est le moyen le plus rapide et le plus efficace pour infecter des macrophages in vitro.
 

Microcopie électronique à balayage montrant un lymphocyte T infecté par le VIH-1 (rose) en contact avec un macrophage (gris).
Crédit : Renaud Poincloux et Rémi Mascarau

Ce mode de transmission permet une infection efficace des macrophages humains résidents isolés de divers tissus, y compris les macrophages alvéolaires du poumon qui constituent des réservoirs viraux. La capacité des macrophages à être infectés par ce mécanisme est modulée par l'état d'activation des macrophages, elle est fortement inhibée dans un contexte inflammatoire.

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