Publié le 21 janvier 2020 Mis à jour le 21 janvier 2020
EDB
EDB - © Jeanne Augier
La forêt boréale est soumise à des modifications climatiques qui altèrent profondément son fonctionnement et favorisent l’introduction d’espèces auparavant distribuées plus au sud, telle que le sapin. Dans le cadre d’une cotutelle de thèse (Université Toulouse III Paul Sabatier – Université du Québec en Abitibi - Témiscamingue), des chercheuses du laboratoire Évolution et diversité biologique (EDB) et leurs collègues québécois·es se sont intéressé·es à la migration du sapin baumier, qui s’installe préférentiellement sous des peupliers, et non sous les épinettes dominant la forêt boréale. En combinant le séquençage des champignons du sol à un suivi de la croissance des sapins, les scientifiques ont démontré que les associations mycorhiziennes et le réseau écologique qui en résulte pouvaient expliquer cette migration hétérogène en forêt boréale. Ces travaux ont été publiés dans la revue Frontiers in Plant Science.

Ces travaux impliquent entre autre Monique Gardes et Mélanie Roy, enseignantes-chercheuses à l'université Toulouse III - Paul Sabatier au laboratoire Évolution et diversité biologique (EDB, CNRS/UT3-Paul Sabatier/IRD).

Voir en ligne sur le site de l’Institut écologie et environnement du CNRS.