Publié le 17 novembre 2020 Mis à jour le 17 novembre 2020
Le mercure (Hg) est un métal-trace toxique qui affecte la faune et la santé humaine. Il est rejeté dans l'environnement par des processus naturels (volcanisme, altération de la croûte terrestre…), mais aussi par les activités humaines (exploitation minière, combustion du charbon…). Le Hg élémentaire, la forme dominante des émissions, a un temps de résidence de 6 à 12 mois dans l'atmosphère, ce qui permet sa dispersion au sein de chaque hémisphère avant son dépôt en surface, y compris dans les environnements les plus isolés.
Les évaluations de la pollution mondiale au Hg s’appuient sur les archives naturelles que sont les sédiments lacustres, les tourbières ou les glaciers et sur les estimations des émissions naturelles et anthropiques de Hg. La dernière évaluation mondiale du Programme des Nations Unies pour l'environnement (UNEP) sur le Hg (2018) indique que « Les activités humaines ont augmenté les concentrations atmosphériques totales de Hg d'environ 450 % (soit un facteur 4,5) par rapport aux niveaux naturels d’avant le XVe siècle ». Cependant, la plupart des études ont été menées dans l'hémisphère nord où la majorité des émissions anthropiques de Hg ont eu lieu.

Une équipe internationale, composé notamment de scientifiques du Laboratoire Écologie fonctionnelle et environnement et du laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET) a exploré l’évolution millénaire de l'enrichissement en mercure dans les hémisphères nord (HN) et sud (HS).

Voir l'article original sur le site de l'Institut national des sciences de l'Univers du CNRS.