Publié le 22 janvier 2020–Mis à jour le 22 janvier 2020
Dans le cadre de la politique de l’université Toulouse III – Paul Sabatier et du Service de Gestion et d’Exploitation (chancellerie des universités) en matière de développement durable, un projet d’expérimentation d’éco-pâturage urbain a été mené du 30 novembre 2019 au 11 janvier 2020.
Grâce à cette initiative pilotée par le SGE, six moutons étaient présents, pendant deux mois, sur le campus de Rangueil. Le troupeau a ainsi participé à l’entretien des espaces verts de l’établissement.
eco-paturage BU Sciences Qu’est-ce que l’éco-pâturage ?
L’éco-pâturage consiste à effectuer l’entretien d’un espace enherbé en y laissant paître des animaux. Cette technique alternative de gestion des espaces verts se substitue à la tonte ou au fauchage et présente un caractère durable et écologique.
Pourquoi avoir recours à l’éco-pâturage urbain ?
Cette méthode représente une véritable alternative à l’entretien mécanique des espaces verts et permet, notamment, de contrer l’augmentation significative des émissions de CO². Certifiée ISO 14001 et Haute Qualité Environnementale (HQE), elle s’inscrit en faveur de la biodiversité et de la transition écologique.
Quels sont les bienfaits de l’éco-pâturage ?
Cette méthode comporte de nombreux atouts :
elle élimine les nuisances sonores engendrées par la tonte mécanisée ;
elle favorise le retour de la biodiversité ;
les déjections des animaux amendent le sol et l’enrichissent ;
elle constitue un vecteur de lien social entre les hommes et la nature.
Comment s’est déroulé le processus d’expérimentation ?
Un troupeau de six moutons a été installé sur l’espace vert situé entre la Bibliothèque universitaire et le fil d’Ariane. Surveillés périodiquement par un berger, ils ont pu aller et venir sur une zone de trois hectares, grâce à leur enclos mobile qui était régulièrement déplacé. La présence de ces animaux a suscité l’enthousiasme notamment chez les enfants gardés à la crèche de l’université.
Désormais, le Service Gestion et Exploitation doit analyser leur efficacité en matière d’entretien, et proposera cas échéant aux établissements du campus la mise en place d’un un éco-pâturage à plus grande échelle.
