Publié le 22 octobre 2020 Mis à jour le 4 janvier 2022
Détecter la perte du goût et de l’odorat permet de suivre précisément dans le temps et dans l’espace la propagation de la maladie Covid-19, selon une étude récemment publiée par la revue Nature Communication. Membres d’un consortium international de recherche, les scientifiques toulousains Denis Pierron (chercheur CNRS) et Veronica Pereda-Loth (ingénieure de recherches UT3 Paul Sabatier) démontrent qu’une détection précoce des changements d’odeur et de goût rendrait plus efficace les politiques de lutte contre le virus.

Dans le bureau de la Faculté de chirurgie dentaire de Toulouse qu’il partage avec Veronica Pereda-Loth, Denis Pierron (tous deux au laboratoire Amis) est impatient de voir ses travaux de recherche enfin rendus publics. Engagé comme des centaines de chercheurs dans la course contre la montre face au virus, l’anthropologue généticien, spécialiste de l’odorat (l’olfaction) a l’espoir que les conclusions de son étude pourront être utile à la gestion de la crise pandémique.

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