Publié le 21 avril 2021–Mis à jour le 26 avril 2021
Thomas Pesquet a rejoint pour la seconde fois la Station spatiale internationale (ISS) pour une mission de six mois. Il est accompagné des américains Shane Kimbrough et Katherine Megan McArthur, ainsi que du japonais Akihiko Hoshide.
Il a quitté la Terre le vendredi 23 avril 2021 et devrait rentrer aux alentours de la fin octobre 2021. Il va ainsi devenir le Français à avoir passé le plus de temps dans l’espace, mais aussi être le premier Français à commander l’ISS.
Le décollage a eu lieu depuis le Centre spatial Kennedy, en Floride, à 11h49 (heure de Paris). La capsule Crew Dragon s'est amarrée comme prévu le lendemain, à 11h10, heure française. Deux heures après, à 13h15, afin d'équilibrer le niveau de pression entre les deux appareils, l'équipage a eu l'autorisation d' ouvrir l'écoutille, avant de véritablement rejoindre l'ISS à 13h45.
Comment revoir le décollage et l'entrée dans l'ISS ?
Le CNES a consacré une page sur son site internet à la Mission Alpha. Il est possible d'y retrouver les vidéos du décollage et et de l'amarrage.
Tout au long de son séjour, Thomas Pesquet mènera de nombreuses expériences scientifiques. Parmi elles, deux projets conçus par des étudiants UT3 :
Tetr’ISS : cette expérience étudiante sélectionnée dans le cadre du concours Génération ISS, est le démonstrateur technologique d’une plateforme fonctionnant de manière quasi autonome. Pour valider son fonctionnement, l’expérience Figures de Chladni propose de mettre en vibration de fines particules et d’observer en 3D les ondes ultrasonores.
EKLO : deuxième lauréat du Génération ISS, ce projet a pour objectif de symboliser le lien entre l’astronaute et la Terre, au travers d’une plante à faire pousser à la fois sur Terre et dans l’ISS.
Thomas Pesquet réalisera également une expérience scientifique impliquant les travaux d’Audrey Dussutour, directrice de recherche CNRS au CRCA (CNRS - Université Toulouse III – Paul Sabatier) :
Blob : quatre spécimens accompagneront Thomas Pesquet à bord de la Station spatiale internationale. L’objectif est d’observer l’impact de la micropesanteur sur la nutrition, le comportement et la vitesse de déplacement de ces blobs installés par Audrey Dussutour dans une « Blob Box » et filmés pendant qu’ils se nourrissent et explorent leur environnement (Blob-ISS).
Pour rappel, le blob n’est ni un animal, ni une plante, ni un champignon, mais un drôle d’être rampant composé d’une unique cellule géante. En parallèle, les élèves de plus de 2000 établissements scolaires français sélectionnés sont invités à réaliser la même expérience sur Terre (Blob-Terre) et à comparer le comportement de leur blob avec celui des blobs spatiaux.
