Publié le 26 mars 2021 Mis à jour le 26 juin 2023
La résistance à la pratique de la vaccination est nommée par l’Organisation mondiale de la santé  : « hésitation vaccinale ». Quelles sont les difficultés sociales, médicales et scientifiques qui nourrissent ce doute, en ces temps de pandémie de Covid-19 ? Focus sur ce phénomène en ce mois de mars 2021.

Par Anne-Marie Duguet (CERPOP), Patrick Calvas et Bettina Couderc (CERPOP), enseignants-chercheurs à l’Université Toulouse III – Paul Sabatier. Remerciements à Catherine Dupre-Goudable, Michel Clanet, Vincent Gregoire-Delory et Jacques Lagarrigue pour leur aide et le soutien apporté par l’Espace de Réflexion Éthique Occitanie.
 
La pandémie de Covid-19 a généré une course aux vaccins sans précédent et quatre d’entre eux ont obtenu une mise sur le marché en France. Dès l’annonce de la disponibilité probable d’un vaccin, des enquêtes dans plusieurs pays ont montré que les intentions de vaccination contre la Covid-19 étaient inférieures à celles constatées pour les autres vaccins.

Cette résistance à la pratique de la vaccination est un phénomène planétaire, que l’organisation mondiale de la santé qualifie d’« hésitation vaccinale ». Ce phénomène proviendrait de l’atteinte à la liberté individuelle, de l’incertitude scientifique et plus généralement des risques pour la santé (selon la publication de Jocelyn Raude).

Il nous a paru nécessaire de comprendre quelles sont les difficultés qui nourrissent le doute face à l’intérêt de la vaccination pour soi et pour le collectif ? 

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