Publié le 29 avril 2020 Mis à jour le 29 avril 2020
Les MXenes sont des matériaux deux dimensions utilisés en mille-feuille dans la conception d’électrodes pour le stockage de l’énergie. Ils s’obtiennent en enlevant les couches « A » d’un matériau précurseur « MAX », avec des produits aussi dangereux que l’acide fluorhydrique. Pour rendre le procédé plus sûr et augmenter le choix des précurseurs, une équipe internationale concentrée autour du Réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie (RS2E), porté par le CNRS et impliquant notamment des chercheures et chercheurs toulousains du Centre inter-universitaire de recherche et d’ingénierie des matériaux (Cirimat), est parvenue à remplacer les acides nécessaires par des sels fondus. Ces travaux, publiés dans Nature Materials, ont permis, en plus de synthétiser de nouveaux MXenes, d’obtenir des performances électrochimiques remarquables pour le stockage de l’énergie dans des électrolytes à base d’ions lithium.

Ces travaux impliquent notamment Patrice Simon, enseignant-chercheur UT3 Paul Sabatier, membre du Cirimat (CNRS/UT3 Paul Sabatier/Toulouse INP).

Voir l'article original en ligne sur le site de l’Institut de chimie du CNRS.