Nos autres actus scientifiques
- 28 août 2025Eczéma du nourrisson : le stress pendant la grossesse pourrait être à l’origine de la maladieL’eczéma du nourrisson pourrait trouver son origine avant la naissance. En cause : un dérèglement du système immunitaire provoqué par une élévation du taux de cortisol, l’hormone du stress, pendant la grossesse, selon une étude menée in vivo chez la souris, et publiée dans la revue Nature le 27 août 2025. Ces résultats, obtenus par une équipe de recherche coordonnée par l’Inserm, le CNRS et l’Université de Toulouse, suggèrent qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches qui explorent comment l’expérience des femmes enceintes affecte la santé des enfants.
- 28 août 2025Sclérose en plaques : de nouveaux éléments pour comprendre le retournement contre soi du système immunitaireLa sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune et inflammatoire du système nerveux central. Cela signifie que les cellules du système immunitaire s’attaquent par erreur au cerveau et à la moelle épinière, provoquant une inflammation, appelée neuro-inflammation. Comprendre les mécanismes par lesquels chacun des acteurs du système immunitaire agit dans ce contexte pathologique est un enjeu de taille pour la recherche. Dans une nouvelle étude, une équipe de recherche de l’Inserm, du CNRS et de l’Université de Toulouse, regroupée au sein du laboratoire Infinity, identifie pour la première fois le rôle d’un sous-type de lymphocytes T : les Tfr régulateurs. Ces cellules favorisent la migration d’autres cellules immunitaires dans le cerveau, les cellules B mémoires, responsables de la neuro-inflammation et de la sévérité de la maladie. Cette découverte, réalisée à partir d’analyses du sang de patients et de modèles murins, révèle un rôle pro-inflammatoire inattendu des Tfr dans la SEP, ouvrant la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques et à des biomarqueurs de l’activité de la maladie. Les résultats de cette étude sont publiés dans la revue Science Translational Medicine.
- 23 juillet 2025De l’agriculture aux pharaons : l’IA dévoile 1 000 ans de mutations sociales égyptiennesEntre 4 000 et 3 000 années avant notre ère, l’Egypte est passée d’un ensemble de cultures d’agriculteurs-pasteurs à un Etat unifié derrière son représentant, le pharaon. Une équipe internationale, impliquant notamment le Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse (CAGT, CNRS/UT), révèle grâce à la nécropole d’Adaïma comment l’État pharaonique s’est formé durant cette période. En combinant intelligence artificielle et anthropologie, elle a identifié des marqueurs sociaux et rituels, et montre que des phénomènes célestes, comme le lever de Sirius, ont contribué à légitimer le pouvoir royal, ancré dans des traditions locales. L’étude a été publiée dans le Journal of Archaeological Method and Theory le 9 juillet.