Publié le 28 août 2023 Mis à jour le 14 décembre 2023

Les patients atteints de mucoviscidose souffrent d’infections pulmonaires, première cause de mortalité. L’étude des interactions entre l’hôte et les pathogènes associés à cette maladie comme Mycobacterium abscessus (Mabs) permettrait d’identifier des stratégies thérapeutiques antimicrobiennes complémentaires aux traitements antibiotiques.

Dans un article publié dans la revue Plos Pathogen, une équipe de recherche internationale impliquant des scientifiques de l'Institut de pharmacologie et biologie structurale (IPBS, CNRS/UT3) montre, à l’aide d’organoïdes, que l’activation d’une voie antioxydante, en combinaison avec un antibiotique de première ligne, contribue à un meilleur contrôle de l’infection. 

La mucoviscidose est la maladie génétique rare la plus fréquente. Chez ces patients, les infections respiratoires contribuent à la perte de fonction pulmonaire et sont la première cause de mortalité. Parmi les pathogènes associés à la mucoviscidose, les mycobactéries non tuberculeuses comme Mycobacterium abscessus (Mabs) constituent un enjeu thérapeutique majeur de par leur résistance naturelle aux antibiotiques.

Dans cette étude, publiée dans la revue Plos Pathogen, les scientifiques  s’appuient sur la technologie des organoïdes pour  générer in vitro des mini-poumons sains ou pathologiques. Les organoïdes, obtenus à partir de biopsies de patients, reproduisent in vitro l’architecture et la fonction des voies respiratoires humaines ainsi que les caractéristiques de cette maladie, pour laquelle le modèle murin n’est pas pertinent.

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