Nos autres actus scientifiques
- 22 octobre 2024Redécouverte du saumon-carpe géant du Mékong, un méga-poisson emblématique mais insaisissableAprès plus de 15 ans sans le moindre signe, l’énigmatique saumon-carpe géant du Mékong, surnommé « le fantôme du Mékong », refait surface, mettant fin au débat sur son extinction. Une équipe internationale de scientifiques, impliquant Sébastien Brosse, enseignant-chercheur à l’université Toulouse III – Paul Sabatier au sein du Centre de recherche sur la biodiversité et l’environnement (CRBE – CNRS/IRD/Toulouse INP/UT3), vient de révéler que trois nouveaux individus de cette espèce ont été capturés entre 2020 et 2023. Ces résultats ont été publiés dans Biological Conservation le 13 octobre et soulignent la nécessité de s’appuyer sur des méthodes innovantes d’inventaire de biodiversité pour développer des plans de conservation ambitieux.
- 23 octobre 2024Les conséquences des changements globaux sur la perte de biodiversité sont plus importantes que prévuDepuis 130 000 ans, les activités humaines sont à l’origine de la disparition de plus de 600 espèces d’oiseaux, selon une récente étude internationale, impliquant notamment le Centre de recherche sur la biodiversité et l’environnement (CRBE – CNRS/IRD/Toulouse INP/UT3). Mais au-delà du nombre déjà considérable, les scientifiques alarment sur les conséquences de ces extinctions, très mal évaluées jusqu’alors. Leur article a été publié le 3 octobre dans la revue Science et révèle l'ampleur insoupçonnée de la crise actuelle de la biodiversité
- 16 septembre 2024La découverte d’un corps de Néandertalien d’une nouvelle lignée éclaire les origines de l’extinction de son espèceL’analyse des vestiges d’un Néandertalien dans la Grotte Mandrin, dans la vallée du Rhône, donne à réécrire toute l’histoire de cette espèce du genre Homo. Longtemps considérées comme homogènes sur le plan génétique à travers toute l’Europe occidentale, les dernières populations néandertaliennes n’étaient finalement pas seules : il y a eu, au moins, deux lignées distinctes. L’étude, co-dirigée par Andaine Seguin-Orlando, enseignante-chercheuse en paléogénomique à l’université Toulouse III – Paul Sabatier et au Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse (CAGT, CNRS/UT3), a été publiée le 11 septembre dans Cell Genomics.