Publié le 27 juin 2023 Mis à jour le 28 juin 2023

Une symbiose avec des microorganismes permet à certaines plantes de directement puiser l’azote dont elles ont besoin dans l’air. Cette symbiose serait apparue il y a 90 millions d’années. Dans un article publié dans la revue Nature Plants, des scientifiques, notamment du Laboratoire de recherche en sciences végétales (LRSV - CNRS / Toulouse INP / UT3) lèvent le voile sur cette symbiose ancestrale.  

Contrairement aux animaux, les plantes obtiennent le carbone nécessaire à leur croissance directement dans l’air, via la photosynthèse. Alors que l’immense majorité des plantes puisent les autres nutriments dans le sol, quelques rares espèces, comme le haricot ou la luzerne, sont capables d’obtenir l’azote de l’air qui les entoure. Cette fixation de l’azote atmosphérique est possible grâce à une symbiose avec certaines bactéries du sol, symbiose apparue il y a plus de 90 millions d’années. Cette association, qui repose sur des échanges de signaux et de nutriments régulés de manière extrêmement précise, s’est ensuite diversifiée au cours de l’évolution, aboutissant à une variété d’interactions chez les plantes actuelles. Se pose alors la question des éléments génétiques minimaux permettant à une plante de former cette symbiose ? Découvrir à quoi ressemblait le programme génétique de cette symbiose à ses origines serait une façon de répondre à cette question.

Si chaque cellule d’un organisme possède une copie identique du génome, l’activité de ce génome, son expression, diffère d’une cellule à l’autre en fonction du développement ou de l’environnement auquel est confronté cet organisme.

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