Publié le 26 novembre 2020 Mis à jour le 26 novembre 2020
Le lymphome anaplasique à grandes cellules est l’un des lymphomes T pédiatriques les plus fréquents. Il touche essentiellement les lymphocytes CD4, bras armés du système immunitaire, et est associé dans plus de 80% des cas à la translocation chromosomique du gène codant pour la protéine oncogénique ALK. Bien que la chimiothérapie soit très efficace, environ 30% des patientes et patients ne répondent pas au traitement ou rechutent en présentant alors une maladie plus sévère. Il est donc primordial de connaitre la genèse de ce cancer. En forçant des lymphocytes CD4 normaux à exprimer la protéine oncogénique provenant de cette translocation chromosomique NPM-ALK, une équipe européenne composée notamment de scientifiques du Centre de recherches en cancérologie de Toulouse (CRCT - CNRS, INSERM, Université Toulouse III - Paul Sabatier), a réussi à modéliser en laboratoire le lymphome anaplasique à grandes cellules. Ce travail est publié dans Journal of Clinical Investigation. (...)

Voir l'article original sur le site de l'Institut des sciences biologiques du CNRS.