Publié le 21 janvier 2020 Mis à jour le 21 janvier 2020
Altaïr
Altaïr - © NASA/JPL/Caltech/Steve Golden
Altaïr, étoile brillante du ciel d’été, est connue pour sa rotation très rapide. L’effet centrifuge est tel que son rayon polaire est 20% plus petit que son rayon équatorial. Cet important écart à la sphère a rendu la modélisation d’Altaïr impossible par les approches classiques en physique stellaire. Pour la première fois, sa modélisation à deux dimensions a pu être réalisée par une équipe française composée notamment d’un chercheur de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse (Irap-OMP), en incorporant les observations les plus en pointes. Elle révèle qu’Altaïr est une étoile bien plus jeune que prévu par des estimations antérieures. Ces résultats ont été publié dans la revue Astronomy & Astrophysics.

Cette étude implique notamment Michel Rieutord, enseignant-chercheur à l'université Toulouse III - Paul Sabatier à l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (Irap-OMP, CNRS/UT3 Paul Sabatier/CNES)

Voir en ligne sur le site de l’Institut des sciences de l’Univers du CNRS.