Publié le 19 juin 2020 Mis à jour le 19 juin 2020
L’estimation des flux d’éléments apportés à l’océan est un sujet de débat depuis un siècle. Dans ces apports, les fleuves jouent le rôle principal et transfèrent des matières dissoutes et particulaires des continents vers l’océan. Ces transferts permettent d’appréhender les bilans d’érosion chimique et mécanique des continents et de mieux comprendre le fonctionnement biogéochimique des surfaces continentales (aujourd’hui zone critique), notamment la consommation de gaz carbonique par l’altération des roches. A l’ère de l’Anthropocène, ces bilans et ces mécanismes de transfert continents-océan sont fortement perturbés par le changement climatique et les activités anthropiques. Le travail publié dans Global and Planetary Change, propose une nouvelle méthode d’estimation des flux d’éléments majeurs dissous (cations et anions) à l’échelle globale vers l’océan, calculés à partir de bases de données globales existantes. Cette étude est le fruit de la collaboration entre le Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement (CNRS/Univ Toulouse III - Paul Sabatier/Toulouse INP), l’Université du Pays Basque (UPV/EHU), l’Institut de Géologie (Université de Hamburg), et le Laboratoire Biogéosciences (CNRS/EPHE/Université de Bourgogne Franche-Comté).

Voir l'article original en ligne sur le site de l’Institut écologie et environnement du CNRS.