Publié le 3 février 2020 Mis à jour le 16 juin 2020
Le nombre de cyclones tropicaux de forte intensité a eu tendance à augmenter ces dernières années. En 2017, l’ouragan Irma, le plus puissant jamais enregistré dans les Caraïbes, a frappé l’île de Saint-Martin avec des dégâts considérables aux personnes, aux biens et à l’environnement. Dans une étude parue le 12 décembre dans la revue Scientific Reports, des chercheur·es du Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement (OMP) ont quantifié les dommages causés dans les mangroves de l’île. Ils ont observé qu’après l’ouragan, la récupération de la mangrove a été précoce et rapide tout autour de l’île, excepté dans des secteurs préalablement affaiblis par l’urbanisation. Les nombreux services écosystémiques rendus par les mangroves, en particulier leur rôle de nourricerie pour de nombreuses espèces marines, nécessitent donc des actions de conservation et de restauration.

Ces travaux implique notamment Romain Walcker, ingénieur UT3 Paul Sabatier au Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement.

Voir en ligne sur le site de l'Institut écologie et environnement du CNRS.