Publié le 2 juillet 2020 Mis à jour le 2 juillet 2020
Parmi les études expérimentales in situ s’intéressant aux effets du changement climatique sur les écosystèmes, celles menées de façon coordonnées et standardisée par des réseaux de chercheurs sur de nombreux sites distribués le longs de gradients biogéographiques sont les plus rare. Cette approche permet de tester la généralité de réponses des écosystèmes au changement climatique, en rendant compte des interactions entre changement climatique global et contextes environnementaux et biologiques régionaux.

Une étude, fruit d’une collaboration internationale impliquant notamment Régis Céréghino, enseignant-chercheur UT3 - Paul Sabatier au Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement (CNRS/Univ Toulouse III - Paul Sabatier/INP Toulouse), et publiée dans Nature Communications, montre comment des changements de régimes de précipitations, qui entraînent aussi bien des sécheresses que des inondations, érodent généralement la base des pyramides trophiques dans les écosystèmes d’eau douce néotropicaux, avec des implications négatives pour la dynamique des réseaux d’interactions trophiques.

Voir l'article original en ligne sur le site de l’Institut écologie et environnement du CNRS.