Publié le 31 mai 2021 Mis à jour le 1 juin 2021
L'asthme allergique, maladie respiratoire la plus répandue dans le monde, affecte plus fréquemment et plus sévèrement les femmes que les hommes à l’âge adulte. Des études récentes convergent en faveur d’un rôle bénéfique des androgènes dans l’asthme chez la souris et l'humain, mais les mécanismes et la cible cellulaire des androgènes dans les poumons restent encore à définir. Dans un article publié dans la revue Journal of Allergy and Clinical Immunology, une équipe internationale composée de scientifiques toulousains et toulousaines de l'Institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires (INFINITY - CNRS, Inserm, Université Toulouse III - Paul Sabatier), de l'Institut de pharmacologie et biologie structurale (IPBS - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier) et de l'Unité de biologie moléculaire, cellulaire et du développement (MCD/CBI - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier) met en évidence qu'un traitement de courte durée avec des androgènes permet de réduire significativement la sévérité de l'asthme allergique en ciblant un médiateur central de la pathologie, les ILC2, (cellules lymphoïdes innées de type 2) y compris chez les souris femelles. (...)

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