Publié le 3 mars 2020 Mis à jour le 3 mars 2020
Depuis plusieurs millénaires, les humains transportent avec eux des espèces, qu’ils introduisent dans de nouveaux environnements au gré de leurs déplacements.

Une équipe de chercheurs du laboratoire Évolution et diversité biologique (EDB - CNRS/ Université Toulouse III - Paul Sabatier/IRD) et du Centre pour la biodiversité marine, l'exploitation et la conservation (MARBEC- CNRS/Université de  Montpellier/IRD/ Ifremer) a comparé les caractéristiques morphologiques des quelque 2700 espèces de poissons d’eau douce ayant été introduites au moins une fois hors de leur habitat naturel à celles des 6500 espèces de poissons n’ayant jamais fait l’objet d’introductions. Ils ont également confronté la morphologie des 400 espèces établies dans leur nouvel environnement à celles introduites ayant échoué à s’établir.

Les résultats de cette étude publiée dans la revue Global Ecology and Biogeography démontrent que l’Homme introduit des espèces à morphologie particulière et que parmi ces espèces introduites, celles qui s’établissent durablement présentent les morphologies les plus extrêmes.

Ces travaux impliquent notamment Sébastien Brosse, professeur à l'université Toulouse III - Paul Sabatier, et Guohuan Su, doctorant.

Voir en ligne sur le site de l'Institut écologie et environnement du CNRS.