Publié le 20 août 2020 Mis à jour le 20 août 2020
De nombreuses politiques environnementales pour lutter contre le changement climatique global se concentrent sur des seuils : si un impact, tel que le réchauffement ou la perte de biodiversité, devient trop important, un système écologique peut basculer dans un état différent, souvent moins souhaité. Ces points de basculement suggèrent que les pressions environnementales devraient être inférieures à un certain seuil pour maintenir un écosystème opérationnel.

Une équipe internationale de scientifiques, de la Station d’écologie théorique et expérimentale à Moulis (Sete - CNRS / Université Toulouse III - Paul Sabatier), a analysé plus de 4600 expériences de terrain et trouvé peu de preuves de seuils. L’étude est publiée dans la revue Nature Ecology and Evolution et conclut que se concentrer sur les seuils pour les points de basculement est risqué car les scientifiques et les décideur.euses politiques peuvent négliger l’impact des changements graduels sur les écosystèmes.

Voir l'article original en ligne sur le site de l’institut écologie et environnement du CNRS.