Publié le 8 décembre 2020 Mis à jour le 8 décembre 2020
Si les tourbières n’occupent que 3 % de la superficie terrestre, elles contiennent environ 25 % du stock mondial de carbone organique du sol. Ces importants réservoirs de carbone proviennent du lent processus d'accumulation de matière organique dans le sol, durant des millénaires et dans des conditions de saturation en eau et d’anoxie.

Suite à leurs travaux, des scientifiques issus de 50 institutions, dont le Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement, l'affirment : les stocks de carbone des tourbières sont plus vulnérables qu'ils ne le pensaient. Il s’avère même que les tourbières pourraient passer d’ici à 2100 d'un fonctionnement en puits de carbone à un fonctionnement en source de carbone. Néanmoins, les estimations sont encore très incertaines : elles se situent en effet entre un gain de carbone de 103.109T et une perte de 360.109T pour le XXIe siècle et l’ensemble des tourbières du globe. Quoi qu’il en soit, les émissions annuelles de dioxyde de carbone par les tourbières dégradées représentent d’ores et déjà 5 à 10 % des émissions anthropiques annuelles mondiales de CO2. (...)

Lire l'article original sur le site de l'Institut national des sciences de l'Univers du CNRS.