Publié le 18 février 2020 Mis à jour le 18 février 2020
« Le pourquoi du sexe » reste encore aujourd’hui une des grandes questions évolutives. La découverte de lignées asexuées chez des espèces animales considérées jusque-là comme étant strictement sexuées, ouvre la porte à des études pouvant éclairer cette question majeure.

C’est le cas d’un travail publié dans la revue Journal of Zoological Systematics and Evolutionary Research par des chercheurs du Laboratoire Évolution et diversité biologique de Toulouse (EDB – CNRS/UT3 Paul Sabatier/IRD), en collaboration avec des partenaires du Muséum National d’Histoire Naturelle et de l’Université des Açores (Portugal).

Cet article rapporte la découverte de populations d’une espèce de coccinelle composées strictement de femelles parthénogénétiques, dont les œufs non fertilisés donnent ainsi origine à une descendance composée également exclusivement de femelles. Les auteurs mettent en évidence des réarrangements chromosomiques et une infection par la bactérie Wolbachia chez ces individus et discutent la possible implication de ces phénomènes dans la reproduction asexuée.

Voir en ligne sur le site de l'Institut écologie et environnement du CNRS.