Publié le 3 mars 2020 Mis à jour le 3 mars 2020
L’espèce est le Tchitrec des Mascareignes (Terpsiphone bourbonnensis), photographié à Sainte-Rose, Ile de La Réunion, Océan Indien.
L’espèce est le Tchitrec des Mascareignes (Terpsiphone bourbonnensis), photographié à Sainte-Rose, Ile de La Réunion, Océan Indien. - © Christophe Thébaud & Borja Milá
Une nouvelle étude publiée dans la revue Nature, basée sur des données moléculaires de centaines d'espèces d'oiseaux de 41 archipels océaniques dans le monde, révèle comment la superficie et l'isolement des îles sont essentiels pour déterminer la diversité des espèces qu'elles contiennent.

Dans cette étude, un collectif de chercheurs, composé d’ornithologues, de biologistes de l'évolution et de mathématiciens, emmené par Luis Valente (Museum für Naturkunde Berlin / Naturalis Biodiversity Center, Leiden), et comprenant des chercheurs de l'Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité (MNHN/CNRS/EPHE/Sorbonne Université) et Christophe Thébaud (professeur à l'université Toulouse III - Paul Sabatier) du laboratoire Évolution et diversité biologique (EDB – CNRS/Univ. Toulouse III-Paul Sabatier/IRD) a pu quantifier, pour la première fois, la dépendance des processus de colonisation, de spéciation, et d'extinction vis-à-vis de la superficie et de l'isolement des îles.

Voir en ligne sur le site de l'Institut écologie et environnement du CNRS.