Publié le 21 juillet 2020 Mis à jour le 21 juillet 2020
Des travaux de recherche menés par une équipe européenne composée notamment d’une chercheuse Inserm, Anna Mattout, du Laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire du contrôle de la prolifération - Centre de biologie intégrative de Toulouse (LBCMCP-CBI, UT3 – Paul Sabatier – CNRS) montrent pour la première fois chez le ver qu’il existe un autre niveau de régulation post-transcriptionnelle, qui dégrade spécifiquement l’ARN provenant de l’hétérochromatine. Cette étude a récemment été publiée dans Nature Cell Biology.
Deux vers en développement exprimant à la fois un marqueur fluorescent rouge qui illumine le début de l'organe digestif et un marqueur fluorescent vert (GFP) qui est déréprimé dans toutes les cellules du corps, uniquement lorsque le silençage des gènes marqués par Polycomb est compromis. La dérépression du rapporteur GFP dans ce cas est due à un processus défectueux de la dégradation de certains ARNm par LSM2-8 et XRN-2, et non pas à la perte de l'histone methyltransferase responsable de la marque H3K27me3. ©FMI

Voir l'article original en ligne sur le site de la Délégation Occitanie Pyrénées de l'Inserm.