Publié le 29 mars 2021 Mis à jour le 29 mars 2021
Les plantes et les animaux présentent une large gamme de caractéristiques fonctionnelles et morphologiques, incluant de larges variations en taille, poids, capacités de reproduction, de locomotion ou de ressources alimentaires. Dans le contexte actuel de déclin global de la biodiversité, il est primordial de déterminer dans quelle mesure l’extinction des espèces en danger modifiera les caractéristiques fonctionnelles des plantes comme des animaux. Dans une étude publiée dans la revue Science Advances le 26 mars 2021, un consortium international de chercheurs, impliquant notamment des scientifiques du laboratoire Évolution et diversité biologique (EDB – CNRS/Université Toulouse III Paul Sabatier/IRD), montre que l’extinction des espèces considérées « en danger » par l’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN) modifierait significativement la gamme des fonctions assurées par les plantes, les mammifères, les oiseaux, les amphibiens, les reptiles et les poissons d’eau douce à l’échelle du globe. Ces modifications dues majoritairement à l’extinction de grandes espèces à durée de vie longue et à faible fécondité pourraient altérer le rôle que jouent ces organismes dans le fonctionnement des écosystèmes. (...)

Lire la suite de l'article sur le site de l'Institut écologie et environnement du CNRS et sur le site du laboratoire EDB.