Publié le 18 juillet 2023 Mis à jour le 6 octobre 2025

L’université de Toulouse est impliquée, via le consortium formé avec quatre autres établissements toulousains dans le projet UNIVERSEH. Avec un score d’évaluation bien au-dessus des seuils minimaux exigés, la nouvelle version de ce projet, UNIVERSEH 2.0, fait partie des 23 universités européennes retenues par la Commission européenne lundi 3 juillet pour la deuxième vague, reconduite pour quatre ans.

Prenant le relais d’UNIVERSEH, université européenne pour la Terre et l’humanité, ce nouveau projet 2.0 poursuit le développement de l’université européenne du spatial avec deux nouveaux partenaires : les universités de Namur en Belgique et de Rome « Tor Vergata » en Italie. UNIVERSEH peut ainsi poursuivre son offre de formation interdisciplinaire et plurilingue, la construction de nouveaux programmes à l’échelle européenne, et renforcer les piliers recherche et innovation parmi ses membres.
 

De nouveaux partenaires pour un projet encore plus ambitieux


Depuis plusieurs mois, les partenaires d’UNIVERSEH se sont mobilisés pour proposer un projet encore plus ambitieux. Ce nouveau projet peut s’appuyer sur les solides bases déjà établies par les partenaires pour développer de nouveaux modèles pédagogiques, renforcer la recherche et établir une stratégie scientifique commune pour l’alliance, accompagner la mobilité et le multilinguisme pour les étudiants et les personnels, et promouvoir l’inclusion et la diversité dans le secteur spatial. Cette université européenne, construite avec et pour les étudiants, se veut ouverte sur la société dans son ensemble, en lien étroit avec ses partenaires industriels, associatifs, politiques et institutionnels.
 

UNIVERSEH, pour l’espace au service des défis du monde actuel


Les technologies, les données et les services spatiaux sont indispensables pour relever les grands défis contemporains, en particulier ceux liés au changement climatique et la gestion des ressources naturelles. Pour calibrer les réponses face aux crises, améliorer les actions en faveur de la protection de l'environnement et de la lutte contre le changement climatique, renforcer la sécurité ou encore optimiser la gestion des transports, les données spatiales de l’Union européenne jouent un rôle majeur. Au sein d'UNIVERSEH, l'ensemble de ces défis seront traités de façon transversale et intégrée.
Avec UNIVERSEH, les excellences scientifiques du site universitaire toulousain sont mobilisées par l’Université de Toulouse et ses membres au service du secteur spatial pour accompagner les transitions, et ainsi contribuer à la construction du monde de demain.

 

À propos d'UNIVERSEH, the european space University for earth and humanity


UNIVERSEH 2.0 est un projet européen ERASMUS+ dont le but est de créer une université européenne du secteur spatial.
L’université européenne UNIVERSEH est une alliance de 7 universités :
  • Université de Toulouse (France) représentant 5 établissements du site toulousain :
    • Université Toulouse - Jean Jaurès
    • Université de Toulouse
    • Institut national polytechnique de Toulouse
    • ISAE-SUPAÉRO
    • TBS Education
  • Université du Luxembourg (Luxembourg)
  • Université de Luleä (Suède)
  • Heinrich-Heine-Universität Düsseldorf (Allemagne)
  • AGH Université des sciences et des technologies de Cracovie (Pologne)
  • Université de Namur (Belgique)
  • Université de Tor Vergata (Italie)

Témoignages
Artic Winter School
Staff Week, Malvina EZZABDI

Témoignage d’une expérience d’échange interculturel à Cracovie en septembre 2024

Dans le cadre de l’Alliance d’Universités Européennes UNIVERSEH, Malvina EZZABDI a eu l’opportunité de participer à une Staff Week à Cracovie en septembre 2024, sur la thématique de « l’insertion professionnelle ». Ce fut l’occasion de se réunir avec des homologues toulousains et européens à Cracovie en Pologne sur une période de trois jours.

« C’était une expérience extrêmement enrichissante sur le plan interculturel et professionnel. Cette semaine s’est articulée autour de rencontres avec des profils variés : étudiants, personnels administratifs et techniques, alumni et enseignants-chercheurs. Ce mélange a favorisé des échanges de connaissances très riches et l’élargissement de mon réseau professionnel.

Une dynamique d’interculturalité et de diversité

Les échanges ont permis d’identifier des problématiques communes, tout en valorisant les particularités de chaque établissement. La ressemblance entre nos systèmes, notamment avec d’autres entités francophones, a facilité la compréhension mutuelle et a ouvert des pistes pour poursuivre ce partage de pratiques.

Organisation et networking

L’université AGH, Cracovie, a parfaitement orchestré cette semaine, la ponctuant de moments de networking et interactifs. Les intervenants présents tout au long du programme ont apporté une réelle valeur ajoutée grâce à leur expertise. Ces moments d’échange ont mis en lumière les différences dans les périmètres d’activités, souvent non comparables, mais chacun ayant ses forces et domaines d’expertise.

Points d’apprentissage et idées à développer

Une observation marquante concerne la place donnée aux alumni, très développée dans certains établissements. Cette expertise pourrait être une source d’idées pour notre établissement, même si elle reste liée à des choix stratégiques et politiques.

Par ailleurs, les préoccupations quant aux ateliers destinés aux étudiants, qui peinent parfois à attirer leur intérêt, ont été l’objet de réflexions, la problématique semblant générale. Par ailleurs, des solutions innovantes, comme l’utilisation de l’IA, pourraient être envisagées pour mieux accompagner les usagers dans leur parcours.

Un multilinguisme enrichissant

La dimension multilingue, avec des échanges en italien, français et anglais, a également favorisé la pédagogie, en amenant les participants à simplifier des concepts complexes dans un cadre international. Cela a renforcé la nécessité de développer des approches accessibles à des publics divers.

Pistes d’amélioration

Il serait intéressant d’intégrer davantage de contenus structurés et concrets, comme des supports physiques ou numériques, pour appuyer les échanges et surtout faciliter l’essaimage lors du retour dans nos établissements respectifs.

En conclusion, cette Staff Week à Cracovie a été une belle opportunité d’apprentissage, de réseautage et d’ouverture. Elle met en lumière l’importance de renforcer les liens avec nos homologues européens et d’explorer ensemble des pistes pour répondre aux défis communs. »