Nos autres actus scientifiques
- 23 juillet 2025De l’agriculture aux pharaons : l’IA dévoile 1 000 ans de mutations sociales égyptiennesEntre 4 000 et 3 000 années avant notre ère, l’Egypte est passée d’un ensemble de cultures d’agriculteurs-pasteurs à un Etat unifié derrière son représentant, le pharaon. Une équipe internationale, impliquant notamment le Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse (CAGT, CNRS/UT), révèle grâce à la nécropole d’Adaïma comment l’État pharaonique s’est formé durant cette période. En combinant intelligence artificielle et anthropologie, elle a identifié des marqueurs sociaux et rituels, et montre que des phénomènes célestes, comme le lever de Sirius, ont contribué à légitimer le pouvoir royal, ancré dans des traditions locales. L’étude a été publiée dans le Journal of Archaeological Method and Theory le 9 juillet.
- 10 juillet 2025Le climat redessine différemment les côtes sableuses du Pacifique Nord selon la latitudeComment est-ce que le trait de côte se déplace sous l’influence du climat ? Une étude, impliquant des scientifiques du Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS-OMP, CNES/CNRS/IRD/UT), révèle trois modes distincts de réponse des plages face à la variabilité climatique le long de la côte ouest nord-américaine. Les résultats, publiés en juin dans Communications Earth and Environment, montrent que les phénomènes El Niño amplifient dramatiquement l'érosion hivernale dans le sud de la zone.
- 8 juillet 2025Vieillir en bonne santé : le secret pourrait se trouver dans les cellules de la peauEt si, bien avant l’apparition des premiers signes de fragilité, nos cellules portaient en elles les indices de la façon dont nous allions vieillir ? Grâce à l’analyse de cellules de peau, les fibroblastes, issues de biopsies réalisées chez les participants de la cohorte Inspire-T, des chercheuses et chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Toulouse, du CNRS, de l’Établissement français du sang (EFS), en collaboration avec l’IHU HealthAge, ont découvert que ces cellules fourniraient des indices précieux sur l’état de santé global des individus. Leurs travaux montrent que certains marqueurs biologiques témoignant du bon fonctionnement des fibroblastes permettraient de détecter et d’anticiper des signes de fragilité ou de baisse des capacités physiques et psychiques, indépendamment de l’âge des personnes. Leurs résultats, parus dans Aging Cell, ouvrent des perspectives en médecine préventive personnalisée pour accompagner un vieillissement en meilleure santé.